Ce travail a commencé par une «simple» accumulation des données exposées dans les grammaires déjà publiées. Il s'est évidemment avéré nécessaire d'harmoniser autant que possible la terminologie utilisée et d'uniformiser la répartition de la matière en différents thèmes.
La répartition utilisée ici est très classique et fondée essentiellement sur la notion de classes de mots (adjectifs, noms, verbes, etc.). Toutefois, à plusieurs endroits, des préoccupations fonctionnelles rompent cet agencement, ce qui permet de regrouper des mots qui, quoique n'appartenant pas à la même classe, peuvent jouer des rôles comparables (p. ex. les introducteurs, les chiffres, les conjonctions de coordination, etc.).
Du point de vue de la matière étudiée, il est également apparu que si tous les ouvrages consultés se présentent comme des «grammaires wallonnes», ce qu'on entend par «wallon» est parfois tellement différent (témoignages oraux ou littéraires ou... absents; littérature ancienne ou langue moderne, etc.) qu'une simple accumulation des données existantes n'était pas possible: il fallait que le champ propre du présent ouvrage soit mieux circonscrit (voir ci-dessous «La matière étudiée»); il fallait en outre expliquer en quoi on peut être autorisé à parler «du» wallon pour en faire une grammaire (voir Qu'est-ce que le wallon?, p. ).
Pablo Saratxaga 2012-05-20